Cettephoto a été prise au mois de mai par l’association L214 pour dénoncer un élevage de lapins situé sur la commune de Domalain,
Lerôti est l’un des plats de viande les plus populaires et ne peut être manqué sur la table lors des occasions les plus importantes ou lors des déjeuners en famille du dimanche. Bien qu’il soit généralement cuit au four, tout le monde ne sait pas qu’il est possible de faire un excellent rôti dans une poêle, accompagné d’une délicieuse sauce , tendre et succulente
Les Décodeurs Émissions de gaz à effet de serre, déforestation, consommation d’eau l’élevage affecte fortement l’environnement. Jamais nous n’avons produit et consommé autant de viande qu’aujourd’hui. En 2014, 312 millions de tonnes ont été produites dans le monde, ce qui représente en moyenne 43 kg par personne et par an. Chaque année, ce sont 65 milliards d’animaux qui sont tués soit près de 2 000 animaux… par seconde pour finir dans nos assiettes. Cette production massive n’est pas sans conséquences sur notre environnement. L’élevage est mauvais pour le climat La viande, plus que tout autre aliment, coûte cher à la planète. Le dernier rapport de la FAO Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, publié en 2013, estime que l’élevage de bétail dans le monde est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, c’est-à -dire liée aux activités humaines, sur la planète environ 7 milliards de tonnes de CO2 émis, soit plus que les États-Unis et la France réunis. Toutes les viandes n’ont pas un coût égal et certaines sont plus gourmandes en ressources que d’autres. C’est le cas du bœuf ou de l’agneau, les viandes dont la production est la plus émettrice de gaz à effet de serre. Un kilogramme de viande bovine équivaut à une émission de 27 kg de gaz à effet de serre GES, en équivalent CO2, tandis que produire la même quantité de viande d’agneau émet au total 39 kg de GES. Bien loin devant le porc 12,1 kg, la dinde 10,9 kg ou le poulet 6,9 kg. La viande bovine représente 41 % des émissions dues à l’élevage de bétail 74 % lorsque l’on prend en compte la production de lait, alors qu’elle ne représente que 22 % de la consommation totale de viande. En comparaison, le porc, viande la plus consommée au monde 36,3 % de la consommation, ne représente que » 9 % des émissions. Même chose pour le poulet qui, bien qu’il soit également très consommé 35,2 % de la consommation mondiale de viande, n’est responsable que de 8 % des émissions de GES attribuées à l’élevage de bétail. Le porc et le poulet, bien que viandes moins émettrices, posent d’autres problèmes à l’environnement, dus aux élevages industriels, notamment en termes de pollution des eaux. Le régime très riche en nutriment des animaux entraîne un taux d’azote supérieur à la normal dans les eaux rejetées et peut entraîner des problèmes de santé publique autant que la prolifération indésirable d’algues et de la population microbienne des eaux, perturbant ainsi les écosystèmes marins. À noter que la production de viande, combinée à celle de produits laitiers, émet la moitié des gaz à effet de serre liés à l’alimentation alors qu’elles ne représentent à elles deux que 20 % des calories ingérées au niveau mondial. La production de viande, gourmande en eau et céréales La production de viande est également très consommatrice d’eau. En élevage industriel, la production d’un kilogramme de bœuf absorbe par exemple 13 500 litres d’eau, bien plus que pour le porc 4 600 litres et le poulet 4 100 litres. C’est aussi bien plus élevé que la consommation nécessaire à la culture de céréales telles que le riz 1 400 litres, le blé 1 200 ou le maïs 700. Une étude parue en 2013 note que l’ empreinte eau » des Européens liée à leur alimentation pourrait baisser de 23 % à 38 % en diminuant ou supprimant la part de la viande dans les repas. L’élevage est également un gros consommateur de céréales. En 2002, un tiers des céréales produites et récoltées dans le monde avait directement servi à nourrir le bétail. Cela représentait au niveau mondial 670 millions de tonnes, soit assez pour nourrir trois milliards d’êtres humains. Là encore, la viande de bœuf est la plus gourmande. Pour chaque kilogramme produit en élevage industriel, ce sont de 10 à 25 kilogrammes de céréales qui sont consommés. L’élevage grignote aussi la forêt amazonienne Gourmande en eau et en céréales, la production de viande l’est aussi en terres. La FAO estime que 70 % de la surface agricole mondiale est utilisée soit pour le pâturage du bétail, soit pour la production de céréales destinées à les nourrir. Le manque de terres agricoles pousse aussi à la déforestation 91 % des terres récupérées » dans la forêt amazonienne servent ainsi aux pâturages ou à la production de soja qui nourrira plus tard le bétail. Et moins de forêt, c’est moins d’émissions de dioxyde de carbone absorbées. Gary DagornCetépisode met davantage l’accent sur la consommation de viande. Les quantités de viande consommées accélèrent le dérèglement climatique. En effet, il faut produire plus pour répondre aux besoins des consommateurs. Si tout le monde veut agir pour préserver la planète, seule une personne sur cinq se dit contre l’élevage intensif.
Réservé aux vrai/faux Insecte souvent méconnu et craint de nombreuses personnes, la guêpe a pourtant ses défenseurs. Nous avons voulu déceler le vrai du faux sur cet insecte qui hante tous nos étés. Par Valérie Pérel Publié le 26/08/2022 La guêpe se nourrit de pucerons, de chenilles ou encore d’araignées. Chaque été, les guêpes s’invitent dans nos maisons ou sur nos lieux de nos pique-niques. La guêpe a mauvaise réputation. Beaucoup d’entre nous paniquent et cherchent à les tuer à tout prix. D’autres défendent cet insecte qu’ils jugent utiles. Kévin Wimez, chargé de communication pour Eden 62 se penche...Article Cet article est réservé aux abonnés. Je m'abonne Déjà abonné ? Aujourd'hui 14° Demain 16° Acheterla viande en vrac. Avant de parler des différentes sortes de viande, nous vous conseillons d’acheter la viande en vrac, soit en grosse quantité. Vous trouverez des paquets de viande de taille familiale. Le montant de cet achat sera plus onéreux, mais cela vous permettra d’économiser, car le prix du lot revient moins cher qu’à ⇧ [VIDÉO] Vous pourriez aussi aimer ce contenu partenaire après la pub Récemment, nous vous présentions les dernières avancées concernant la viande cultivée en laboratoire, avec notamment le premier fast-food proposant des plats à base de viande synthétique. La société israélienne de biotechnologie Future Meat a récemment annoncé l’ouverture de la première installation de production industrielle de viande cultivée au monde. Dans un communiqué, Future Meat affirme que son installation est capable de produire chaque jour 500 kg de produits carnés cultivés en laboratoire, soit l’équivalent de 3000 hamburgers de taille moyenne. L’ouverture de cette installation marque une étape importante dans le cheminement de Future Meat Technologies vers le marché, car elle constitue un moyen essentiel de mettre nos produits sur les étagères d’ici 2022 », a déclaré le PDG Rom Kshuk dans un communiqué. L’installation pourrait jeter les bases de nombreuses autres comme celle-ci à l’avenir, en particulier aux États-Unis, où les substituts de viande à base de plantes sont de plus en plus populaires. Le fait de disposer d’une ligne industrielle en fonctionnement accélère les processus clés tels que la réglementation et le développement de produits », a déclaré Kshuk. La société affirme que la viande de culture génère 80% moins d’émissions de gaz à effet de serre, utilise 99% moins de terre et consomme 96% moins d’eau que la production de viande traditionnelle. Du poulet, du boeuf, du porc et de l’agneau Selon la société, la première usine peut fabriquer de la viande de poulet, de porc et d’agneau, et bientôt des produits à base de bœuf. Le processus est environ 20 fois plus rapide que l’élevage et l’abattage des animaux, et il devient moins cher plus rapidement que prévu, selon le communiqué. Après avoir démontré que la viande de culture peut atteindre la parité des coûts plus rapidement que le marché ne le prévoyait, cette installation de production marque un véritable changement », a déclaré le directeur scientifique de Future Meat, Yaakov Nahmias. Future Meat a annoncé en février qu’elle était parvenue à ramener le coût de production d’une poitrine de poulet de culture à moins de 10 dollars, soit une diminution du coût d’un facteur 1000 au cours des trois dernières années. C’est un nouveau chapitre passionnant dans le sevrage de la société moderne de la viande produite traditionnellement. La demande de substituts de viande d’origine végétale est en hausse à travers le monde, et la viande cultivée en laboratoire pourrait bien être la prochaine étape. Future Meat espère se développer sur les marchés américains, fortement demandeurs, dès l’année prochaine. Épisode1/9 : La consommation de viande chez les grands singes. Lundi 10 décembre 2018. Écouter (59 min) Un mâle chimpanzé adulte (Pan troglodytes schweinfurthii) arrache la carcasse d'une antilope d'un babouin, au Gombe Stream National Park, 23.07.2010 - Ikiwaner/Wikicommons. Publicité. Publicité. / Podcasts / Chronique des matières premières Publié le 17/06/2022 - 0009 Un élevage de bovins en Turquie. L'inflation a fait considérablement augmenter le prix des aliments pour les élevages, ce qui décourage de nombreux agriculteurs. © Getty Images / 123ducu Les importateurs de viande rouge sont de plus en plus nombreux, alors que les exportateurs tirent la langue et peinent à suivre. Sur le marché, cela donne inévitablement des prix de plus en plus élevés. Du bœuf australien plus cher que du bœuf européen ! C'est du jamais-vu sur le marché ! Cette hausse inédite traduit l'évolution des prix mondiaux tirés par des coûts de production qui ne cessent de grimper, et une offre qui depuis 2020 que les prix de la viande bovine ont déraillé. La guerre en Ukraine n'a fait que renforcer la hausse provoquée par les bouleversements liés aux confinements successifs. Elle n'a fait qu'ajouter un point sur le i de pandémie et sur le i de pénurie », insiste Philippe Chotteau, chef du département Économie à l'Institut de l' ne citer qu'un seul exemple, en France, les coûts de production de la viande bovine ont augmenté de 22 % en un an. Notamment à cause des prix du carburant pour récolter le fourrage, des prix des engrais azotés, ou encore des prix du petit matériel d'élevage qui s'achète 25 % plus cher. Que ce soit en Europe, au Brésil, en Argentine, aux États-Unis, les prix à la production ont tous suivi une courbe ascendante ces 12 derniers mois. L'Australie est cependant le pays qui connaît la plus forte augmentation. Le prix du bouvillon australien jeune bœuf atteint un record absolu à 5,5 euros le kilo à l'export, alors qu'il était à moins de 3 euros le kilo en janvier importations freinées par l’offre insuffisanteCes perturbations du marché s'ajoute à un contexte qui était déjà porteur de prix à la hausse cela fait trois ans que la production de viande bovine n'augmente plus. En grande partie à cause des aléas climatiques qui ont affecté les zones de production de pâturages, que ce soit en Australie, au Canada, en Uruguay, au Paraguay ou encore au Brésil. Il ne se passe pas un an sans qu'un événement climatique majeur affecte un des grands exportateurs », explique Philippe en face, le nombre d'importateurs ne fait que grandir, avec une Chine qui est encore une fois l'épicentre du marché puisqu'elle réalise plus du tiers des achats mondiaux de viande manque structurel sur le marché des bovins est donc parti pour durer à en croire les experts de la filière, à l'image du marché des ovins. Un marché déficitaire depuis 5/6 ans, avec la Nouvelle-Zélande et l'Australie, les deux gros exportateurs de moutons et d'agneaux, qui n'arrivent plus à répondre à la demande. iC1kY.