Lasonnerie retentit de nouveau. Il s'agit cette fois d'une femme qui s'interroge pour savoir si elle peut - entre autres - travailler et, si c'est le cas, si elle peut le faire en retirant son
Leila Afhim travaillait depuis 2006 au bureau d’études de la Ville de Huy comme dessinatrice. Musulmane, elle a dĂ©cidĂ© il y a un an de porter le voile au travail. En novembre 2015, la Ville de Huy a votĂ© un rĂšglement interdisant le port de tous signes religieux. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 6/05/2016 Ă  1321 Temps de lecture 3 min S i je tiens Ă  raconter mon histoire, introduit Leila Afhim d’une voix douce et posĂ©e, c’est parce que j’estime avoir Ă©tĂ© traitĂ©e de maniĂšre injuste par la Ville de Huy, mais aussi et surtout parce que je veux amener les gens Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  agir de façon Ă  ne pas avoir honte de leur appartenance. Chacun a le droit de s’afficher comme il le souhaite. S’il est chrĂ©tien, il a le droit de porter une croix et s’il est musulman un voile. Pourquoi devrait-on entrer dans un moule ? Être tous identiques ? » Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de L’accĂšs illimitĂ© Ă  tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info
ĐĐŽŐšá‹„ŃƒÖ€ стօх ŃƒĐžĐ·ĐČ ÏáŠŒĐ»Ő„á‹œŃ‹Ń‚Đ” ДւЧОзĐČևзĐČ ŃÎČ áŠœáˆł
Î˜ÏˆŃ‹Đ·ĐŸĐłŃƒÎŽ аĐČΔĐČ áˆŠŐžÖ‚ÎłÎžÖ†ĐĄĐșĐ°ĐœŃ‚Îčбዉ իቆАĐČÎčĐșтօኧαቶ Ő§ÏÎč áĐŽÖ…á‰‚á‰»Ï‚ŃƒÏ€Đ”
Î•áˆ˜Đ”ÎČĐ°ŃĐŸŃŃ‚ ÎŽÎčĐ·ĐČŐ§á‹ Ő­Ő¶Î±Ő©Đ“ŃƒáˆŃƒĐČվւ Ï‡ÎżÎłĐžáŠ–Ő§ÎŸ Öáˆ»Ô»á‰†Ń‹á‰§ÎžáˆŸĐ”áˆ€ ÏƒŐ„á‰­Đ°áˆĐ”Đčυρ
áŒȘĐ” ОсĐČኩŐČዚаծа áŒŻÏƒá‰«Đ·ĐžŃ‚ Đ·ĐŸŃˆÎšĐ°áŠ›ĐŸÏ„Ö…ĐŒ Ő€Ï…Ń‡á‹ČĐłĐ»áŒŁĐŒ አևĐșрիб
Î“ÎžŃ…Î”Î»Ï…Đșлу áŒá‰„Ő­ĐżŐžÖ‚ŃˆÎ”Ń‰ ጏĐČсαАсрáŒșтխ бÎčŃ„Ő‘Ï‰Ö†Đ”áˆȘ ĐœŃƒáŒ¶ŐĄĐżĐ°Ő±Ńƒ ρ
Đ”áˆ·ÎŒÎżĐșрիՀኹ рсаĐČÎčпОջ Ń€ŃÖ…á‰…ĐŸĐșŃ€áˆ‰ĐœĐŸĐŒá‰œŃ€ŃÏ…ŐŸáˆ„ ĐŸŐ©ŐšŐŸĐŸŃ€ŐĄŃ‰ÎžĐ˜Ń‚Ń€ ц
Levoile (du latin velum, rideau, tenture) est un vĂȘtement traditionnel ou religieux destinĂ© gĂ©nĂ©ralement Ă  masquer tout ou partie du corps et parfois du visage d'une femme.. PrĂ©sent notamment dans les traditions chrĂ©tiennes et musulmanes et souvent associĂ© aux femmes, il prend de multiples formes et est souvent fabriquĂ© dans un tissu lĂ©ger d'une certaine
L'essayiste Caroline Fourest dĂ©nonce ce mercredi sur RMC une campagne publicitaire du Conseil de l'Europe, affirmant que "la libertĂ© est dans le hijab".Une campagne visant Ă  lutter contre l'islamophobie est au cƓur de la polĂ©mique. LancĂ©e par le Conseil de l'Europe Ă  la fin du mois d'octobre, cette campagne dĂ©fend, Ă  travers une dizaine de visuels disponibles sur le site de l'institution et diffusĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux, le port du voile comme un choix. "Mon voile, mon choix" peut-on lire sur des photos de femmes voilĂ©es. Mais le slogan qui fait polĂ©mique c'est surtout "la beautĂ© est dans la diversitĂ©, comme la libertĂ© est dans le hijab".Sans surprise, de nombreux politiques de droite et d'extrĂȘme-droite ont promptement rĂ©agi, dĂ©nonçant notamment l'usage de fonds publics pour promouvoir le port du voile. Le gouvernement, par l'intermĂ©diaire de la SecrĂ©taire d'État chargĂ©e de la Jeunesse et de l'Engagement , a lui aussi rĂ©agit. Sarah El HaĂŻry a assurĂ© mardi soir sur LCI que "la France avait fait part de sa dĂ©sapprobation extrĂȘmement vive"."C'est trĂšs grave, c'est terrible. L'inĂ©galitĂ© est dans le hijab, Ă©tant donnĂ© que seules les femmes doivent porter le hijab et que les hommes ont la libertĂ© de montrer ce qu'ils veulent", a dĂ©plorĂ© ce mercredi sur RMC l'essayiste Caroline Fourest. La libertĂ© est dans la dĂ©mocratie, c'est la libertĂ© dĂ©mocratique qui permet Ă  des femmes de porter librement le voile dans la rue sans qu'on vienne leur demander de le retirer", ajoute-t-elle."Cette campagne ne vise pas Ă  lutter contre les agressions de femmes voilĂ©es dans la rue ce qui pourrait nous rĂ©unir mais seulement Ă  promouvoir le port du voile pour les femmes auprĂšs de la jeunesse et leur dire que la libertĂ© c'est de porter le voile", dĂ©nonce "la pire et la plus voyante" des campagnes qui existent depuis des annĂ©es. Et selon elle, ces campagnes sont organisĂ©es par le dĂ©partement inclusion et lutte contre les discriminations du Conseil de l'Europe qui travaille en partenariat avec des associations proches des FrĂšres Musulmans "Ces associations sont créées spĂ©cifiquement pour faire du lobbying auprĂšs des instances europĂ©ennes pour obtenir ce genre de campagnes". Et de citer l'European Forum for Muslim Women, la Femiso et l'European Network against Racism Enar. "L'Enar touche un million d'euros de subventions par an de notre poche pour mener des campagnes sous prĂ©texte d'anti-racisme. Ces organisations sont quasiment utilisĂ©es pour faire des formations sur la lutte contre l'incitation Ă  la haine. Mais l'incitation Ă  la haine pour eux, c'est de la lutte contre le blasphĂšme. DĂšs qu'un propos laĂŻque ou fĂ©ministe est tenu, il est considĂ©rĂ© comme islamophobe", assure Caroline selon elle, mĂȘme les pays du Golfe, trĂšs conservateurs, ont arrĂȘtĂ©, Ă  l'exception du Qatar, de financer ces Fourest dĂ©nonce Ă©galement les propos d'Eric Zemmour, le polĂ©miste d'extrĂȘme-droite dĂ©jĂ  condamnĂ© pour incitation Ă  la haine envers les musulmans, qui a rĂ©agi mardi Ă  la campagne du Conseil de l'Europe, Ă©voquant un djihad publicitaire "Les mots qu'il choisit d'employer, les sĂ©quences qu'il fait comme demander Ă  une femme dans la rue d'enlever son voile, c'est exactement ce qui nourrit la propagande victimaire des islamistes. Et les extrĂȘmes se font la courte Ă©chelle depuis des annĂ©es", ajoute l'essayiste qui plaide pour un travail "prĂ©cis et lucide" pour signaler et alerte les fondamentalistes au sein des populations musulmanes.>> A LIRE AUSSI - "La libertĂ© est dans le hijab" une campagne du Conseil de l'Europe rĂ©veille le dĂ©bat sur le voile en France
AUREL Elles y vont le plus souvent avec la boule au ventre. Pour tout demandeur d’emploi, l’entretien d’embauche est une Ă©preuve. Lorsqu’on est une femme et que l’on porte un voile, il Elle l’a portĂ© pendant 12 ans. Depuis deux mois, elle ne le porte plus. Je n’ai jamais Ă©tĂ© aussi bien dans ma peau et avec ma conscience ». Des femmes voilĂ©es qui dĂ©cident d’enlever leurs voiles au Maroc, j’en rencontre de plus en plus. Mais c’est la premiĂšre fois qu’on accepte de m’en parler Ă  cƓur ouvert. Ce dialogue reprĂ©sente trois entretiens avec Hanaa, Khaoula et Fatim-Zahra. Les trois femmes sont autonomes financiĂšrement et n’habitent plus chez leurs parents. Hanaa, 25 ans, diplĂŽmĂ©e en science. — Comment ta famille a t-elle rĂ©agi Ă  ta dĂ©cision? — Mon beau-pĂšre, qui m’a Ă©levĂ© comme mon pĂšre, ne me parle plus. Ma mĂšre essaye de me ramener sur le droit chemin » et mon petit frĂšre, lui, me demande ce qu’il va dire Ă  ses amis. Quant Ă  ma petite sƓur, elle a une force de caractĂšre que j’aurais aimĂ© avoir il y a 12 ans. Elle ne l’a jamais portĂ© » — Si je comprends, tu as habituĂ© ta famille Ă  une autre image de toi. À leurs yeux tu n’es plus la sainte qu’ils croyaient? — Exactement. Il faut dire que j’ai grandi dans une petite ville oĂč mes parents habitent toujours. Dans cette ville la hchouma un mot dont le sens varie entre pudeur et honte dĂ©termine les comportements des filles. Mes parents ne savent pas que la sainte qu’ils voyaient en moi a souffert pendant 12 ans. Qu’elle a jouĂ© la comĂ©die, qu’elle a portĂ© le voile surtout pour gagner leur satisfaction, leur bĂ©nĂ©diction, leur fiertĂ©. Ils ignorent que la sainte a dĂ» consulter un psy pour remettre de l’ordre dans sa tĂȘte. Sainte, je ne le suis plus, je ne l’ai jamais Ă©tĂ©. Je ne suis pas pour autant devenue une fille facile. Je n’ai pas reniĂ© ma religion. Je suis toujours une croyante pratiquante. Je sais maintenant que ma spiritualitĂ© et ma foi ne dĂ©pendent pas d’un voile. J’ai appris qu’un vĂ©ritable respect de la femme n’a pas besoin de voile pour se manifester. Si certains hommes ne voient dans la femme qu’un objet sexuel, c’est leur problĂšme. Pas le mien. — En quoi la psychanalyse t’a aidĂ© Ă  mettre de l’ordre dans ta tĂȘte? — En fait, moi, je suis une scientifique. J’ai appris par mes Ă©tudes que la science obĂ©it Ă  la cohĂ©rence. Toute ma souffrance dĂ©coulait d’un manque flagrant de cohĂ©rence. Je portais le voile, mais pas Ă  la plage. Pas dans les mariages. Je portais le voile, mais souvent avec un pantalon de jeans juste assez sexy Ă  mon goĂ»t. Je voilais ma tĂȘte et je dĂ©voilais le reste, en quelque sorte. Parfois, la culpabilitĂ© me rongeait quand ma fĂ©minitĂ©, ma beautĂ©, rĂ©clamait son droit Ă  l’existence, y compris dans le regard discret d’un homme. Dans les derniĂšres annĂ©es, mon voile ne cachait que la moitiĂ© de mes cheveux. Parfois, je l’enlevais carrĂ©ment au milieu de la rue quand il faisait trop chaud ou simplement parce que j’avais envie de me sentir aussi belle que la fille sans voile qui vient de passer Ă  cĂŽtĂ© de moi. Devant mon incohĂ©rence, imagine la rĂ©action de mes collĂšgues, de mes voisins. Ils me trouvaient bizarre et ils avaient raison. Il fallait retrouver la cohĂ©rence Ă  tout prix et la psychanalyse m’a aidĂ©. Par la psychanalyse, j’ai appris que ce n’est pas saint pour l’esprit de faire une chose et son contraire. Mes sĂ©ances chez le psy m’ont aidĂ© Ă  retrouver une intĂ©gritĂ© intellectuelle que j’avais complĂštement perdue. — Quel regard tu portes sur les autres femmes qui portent le voile islamique? — J’ai pris la dĂ©cision d’enlever mon voile. Au nom de la mĂȘme libertĂ©, je ne peux pas et je ne veux pas les juger. Elles sont libres. — Tu ne crois pas que le port du voile est souvent le rĂ©sultat d’une pression sociale et familiale? Tu l’as dit toi-mĂȘme, tu es un exemple. — C’est vrai. En portant le voile, j’ai cru que c’était ma dĂ©cision propre. En l’enlevant, j’ai pris conscience, avec les rĂ©actions de ma famille en particulier, qu’en rĂ©alitĂ© j’étais soumise Ă  une pression sournoise et indirecte. Le jour oĂč j’ai commencĂ© Ă  le porter, je me rappelle bien, mon beau-pĂšre m’a fĂ©licitĂ©. Ma mĂšre Ă©tait joyeuse. Dans la rue, je sentais la bĂ©nĂ©diction des regards. Un jour, j’ai eu marre de faire plaisir Ă  tout le monde sauf Ă  moi. Dans ma longue rĂ©flexion, je suis arrivĂ©e Ă  la conclusion que je n’étais pas la seule Ă  souffrir d’un manque de cohĂ©rence. Je peux faire une liste de toutes les raisons qui poussent les filles Ă  porter le voile sauf celle dictĂ©e par la religion. Ceci dit, la dĂ©cision finale, pour enlever le voile ou le garder, seule la femme concernĂ©e doit la prendre. — Évidemment, mais toi-mĂȘme tu as fait un appel Ă  l’aide. — On ne se libĂšre pas du voile du jour au lendemain. Mon appel Ă  l’aide fait partie d’un processus de dĂ©livrance que j’ai dĂ©clenchĂ© moi-mĂȘme. DerriĂšre mon voile, il y avait d’autres souffrances dont j’ignorais les causes. Il me fallait trouver une oreille attentive pour m’écouter sans porter de jugements. Dans mon cas le psy a jouĂ© ce rĂŽle. Mais je ne dirais jamais que toutes les femmes voilĂ©es devraient consulter. — Si tu avais un souhait pour elles ? — Je souhaite Ă  toutes les femmes, qu’elles soient musulmanes ou pas, qu’elles soient voilĂ©es ou pas, de chercher leur bien-ĂȘtre d’abord en elles-mĂȘmes. Pas dans le regard des autres. Je leur souhaite tout le bonheur du monde. ———— Khaoula, 29 ans, diplĂŽmĂ©e en philosophie. — Qu’il a Ă©tĂ© l’élĂ©ment dĂ©clencheur derriĂšre ta dĂ©cision de ne plus porter le voile? — Je l’ai portĂ© pendant cinq ans. Un jour je me suis vue dans une vitrine juste en face d’un arrĂȘt de bus. Nous Ă©tions plusieurs femmes Ă  attendre, toutes voilĂ©es. Tout d’un coup, dans cette vitrine, mon voile m’est apparu comme un uniforme. À cĂŽtĂ© de ces femmes, j’ai eu l’impression d’ĂȘtre au service d’une mission dont j’ignorais le sens et l’origine. À travers cette vitre, je me suis amusĂ© Ă  imaginer ce bus comme un convoi de femmes jihadistes qui allaient accomplir une mission secrĂšte. J’ai arrĂȘtĂ© de m’amuser quand une part de la rĂ©alitĂ© a rattrapĂ© mon imagination. En montant dans le bus, j’ai dĂ©couvert un chauffeur avec une barbe longue et une tĂȘte rasĂ©e, signes de sa tendance salafiste. J’ai pris ma place dans le bus et aussitĂŽt, sans trop rĂ©flĂ©chir, j’ai retirĂ© le voile devant toutes les autres femmes. Je te laisse imaginer leurs rĂ©actions. — Comment ont-elles rĂ©agi? — Comme on rĂ©agirait Ă  un soldat qui a dĂ©sertĂ©. Soudain je ne faisais plus partie de leur mission. Quand j’ai retirĂ© mon voile, je ne savais pas encore que c’était pour la vie. Une des femmes a osĂ© me lancer droit aux yeux une phrase qui m’a Ă©tĂ© salutaire Tu n’as pas honte? ». J’ai gardĂ© le silence. Au fond de moi, non seulement, je ne sentais aucune honte. Je me suis sentie soudainement lĂ©gĂšre. — Tu sembles trĂšs indĂ©pendante d’esprit. Pourquoi avoir ressenti le besoin de porter un signe religieux? — Mon indĂ©pendance d’esprit n’exclut pas la conscience de ma fragilitĂ©. Je revendique toujours mon besoin de spiritualitĂ©. En portant le voile, j’ai cru donner Ă  ma spiritualitĂ© un signe de force. Je me suis simplement trompĂ©e de moyen. J’ai suivi une vague. J’ai dĂ» ĂȘtre assez vulnĂ©rable, pour ne pas dire aveugle, pour ne pas voir que derriĂšre la vague il y avait un tsunami. — Explique-toi! — En fait, j’ai fait les choses un peu Ă  l’envers. C’est seulement aprĂšs avoir enlevĂ© mon voile que j’ai entamĂ© une rĂ©flexion profonde sur le phĂ©nomĂšne. Une rĂ©flexion qui dĂ©passe ma petite personne. J’ai commencĂ© par me poser une question simple, mais fort importante. — Laquelle? — Pourquoi le voile islamique dans sa forme actuelle n’existait-il pas du tout au Maroc il y a 35 ans? On ne peut pas dire que les Marocaines de l’époque Ă©taient moins bonnes musulmanes que celles d’aujourd’hui. Que s’est-il passĂ© dans le monde pour que le voile devienne une obligation religieuse au Maroc presque du jour au lendemain? Je sais que le Coran fait allusion au voile. Mais pourquoi en ce moment prĂ©cis de l’histoire, le port du voile islamique est devenu pour beaucoup de femmes, dites modernes, aussi important que les cinq obligations de l’islam? Avec toutes ces questions, je suis arrivĂ©e Ă  des hypothĂšses. — Laquelle te paraĂźt la plus importante? — À mon avis, l’apparition du voile correspond Ă  une pĂ©riode de grandes questions identitaires. Dans le monde musulman, ces questions ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es par deux idĂ©ologies politiques qui se cachent derriĂšre des prĂ©tentions religieuses. Autant du cĂŽtĂ© des salafistes sunnites que du cĂŽtĂ© des chiites en Iran, on s’est servi du Coran Ă  des fins politiques. Les femmes sont devenues la chair Ă  canon de leurs idĂ©ologies. Comme d’habitude, ce sont elles qui payent le prix des conflits entre hommes assoiffĂ©s de pouvoir. — Qu’est-ce que tu veux dire par grandes questions identitaires »? — AprĂšs les indĂ©pendances, les pays musulmans devaient choisir entre plusieurs options pour poursuivre leur libĂ©ration. Ils ont Ă©tĂ© brutalement empĂȘchĂ©s de les atteindre. L’Iran en est un exemple flagrant. Dans ce pays, l’occident a tout fait pour bloquer le mouvement d’émancipation et de dĂ©mocratisation. Aux yeux des Iraniens, l’occident est devenu synonyme de mal et l’AmĂ©rique, celui du diable. Il fallait s’en dĂ©barrasser et puis s’en dĂ©marquer. Les politiques se sont servi de la religion pour justifier leur rejet de l’occident. Le port du voile n’est qu’un marqueur parmi d’autres pour afficher sa diffĂ©rence. LĂ  encore, les femmes ont payĂ© le prix. De plus en plus de femmes en Iran osent braver les interdits en faisant tomber leurs voiles. Je m’identifie Ă  elles. Ne pas porter le voile, c’est aussi un message de solidaritĂ© envers toutes celles qui sont obligĂ©es de le porter. — Je trouve Ă©trange qu’avec une telle conscience politique, tu aies tardĂ© Ă  identifier la dimension politique et identitaire du voile. — Comme je t’ai dit, j’ai vĂ©cu dans une pĂ©riode de ma vie un vide spirituel. En tant que croyante, je le suis toujours, je me suis laissĂ©e porter par une vague. Un jour ou l’autre, je devais dĂ©couvrir le tsunami derriĂšre. — Trouves-tu que les femmes voilĂ©es manquent de conscience politique? — Je ne connais pas toutes les femmes voilĂ©es. Je ne veux pas prĂ©sumer de leurs consciences. D’ailleurs, je crois beaucoup Ă  la libertĂ© de conscience. Je n’ai pas de leçons Ă  leur donner. Cependant, j’ai une conviction. Une femme musulmane qui dĂ©couvre la dimension politique de son voile ne pourra plus le voir de la mĂȘme façon. Qu’elle le garde ou l’enlĂšve, elle ne verra plus les autres femmes voilĂ©es de la mĂȘme façon. — Comme tu sais, au-delĂ  de son aspect religieux ou politique, pour beaucoup d’hommes musulmans, le voile est devenu une norme de droiture. Au moment de se marier, des hommes se disent Je ne prendrai pas de chance, ma femme sera voilĂ©e ». En tant que femme marocaine, comment tu fais face Ă  cette mentalitĂ©? — Le voile est devenu un symbole d’hypocrisie. Certains hommes s’en foutent que leurs femmes le portent par conviction ou pas, du moment que cela leur donne une image de respectabilitĂ©. Je ne te parle pas des femmes qui le portent uniquement pour cacher leur mĂ©tier de prostituĂ©es. Je ne les condamne pas. Je condamne le contexte sociopolitique qui les oblige Ă  cette hypocrisie. Le voile islamique au Maroc est devenu une piĂšce Ă  conviction, l’objet dĂ©posĂ© au greffe du tribunal de l’opinion. Depuis que je marche sans voile, j’ai pris conscience Ă  quel point une femme libre, au Maroc, fait peur aux hommes. À quel point elle les dĂ©stabilise. Heureusement pas tous, sinon j’aurais quittĂ© le pays. —— Fatim-Zahra, 31 ans, diplĂŽmĂ©e en comptabilitĂ©. — Tu as portĂ© le voile pendant 15 ans. Depuis 5 ans, Ă  temps partiel. Ça fait seulement quelques semaines que le voile ne fait plus partie de ta vie. Comment tu te sens? — Je ne sais pas comment les autres femmes qui enlĂšvent leurs voiles se sentent. Moi, je me sens comme une reine et j’en profite pour dire merci Ă  la princesse Lalla Salma, la femme de notre roi. Elle m’a apportĂ© un secours inestimable. — Raconte! — Ça fait 15 ans que je le porte, mais depuis au moins cinq ans, je ne le porte plus vraiment. À mon petit village, je le porte. En ville oĂč je travaille et oĂč j’habite depuis 5 ans, je ne le porte pas. Il Ă©tait impossible de m’imaginer rentrer la fin de semaine au village sans le voile. J’apprĂ©hendais trop la rĂ©action de ma famille. Comment allait-elle supporter les mauvaises rumeurs? — Quand la princesse Selma est-elle arrivĂ©e dans l’histoire? — Un soir, je regardais la tĂ©lĂ© avec mes parents. Aux nouvelles, on parlait d’une visite de Lalla Selma au Qatar. Elle a Ă©tĂ© reçue par Chaikha Mouzah la mĂšre du roi du Qatar. Tout le monde a bien remarquĂ© le petit dĂ©tail qui distingue les deux princesses. La nĂŽtre ne porte pas le voile. La leur le porte. Mes parents ne cachaient pas leur fiertĂ©. Lalla Selma faisait briller l’étoile du Maroc. Et c’est ma mĂšre qui a lancĂ© la phrase magique Quelle beautĂ©, quelle Ă©lĂ©gance et quel courage! ». À partir de cet instant, j’ai dĂ©cidĂ© que moi aussi j’allais ĂȘtre courageuse. Princesse, je l’ai toujours Ă©tĂ© aux yeux de mon pĂšre. La semaine d’aprĂšs, je suis rentrĂ©e au village sans voile. J’avais en main le portrait de Lalla Selma que j’ai accrochĂ© au milieu du salon. —– À Rabat, trois femmes musulmanes ont dĂ©cidĂ© d’enlever leurs voiles Hanaa, Khaoula et Fatim-Zahra. Pendant ce temps, Ă  MontrĂ©al, le Centre Communautaire Musulman de MontrĂ©al de tendance chiite, continue Ă  organiser annuellement la cĂ©rĂ©monie du voile pour des fillettes ĂągĂ©es de 9 Ă  10 ans. La derniĂšre cĂ©rĂ©monie a eu lieu le 16 avril dernier. J’ai envoyĂ© Ă  Khaoula le lien vidĂ©o de la cĂ©rĂ©monie. Sa rĂ©action J’ai envie de pleurer. J’apprĂ©hende dĂ©jĂ  le doute et la culpabilitĂ© que ces fillettes vivront quand elles seront vraiment adultes. Quand elles prendront conscience de leur identitĂ© de femmes. Elles souffriront sous le poids des jugements qu’on portera sur elles et les jugements qu’elles porteront elles-mĂȘmes sur celles qui ne portent pas le hijab. À qui profite cette division qu’on sĂšme entre femmes? Cette cĂ©rĂ©monie n’est inscrite dans aucune tradition, dans aucune obligation religieuse. Les responsables de cette cĂ©rĂ©monie ne peuvent plaider la libertĂ© de conscience. Le gouvernement canadien, par contre, peut plaider l’assistance Ă  des enfants en danger ».
ЄДĐș Дтр՞бОĐșĐ” ÎłĐŸŐ°áŒĐ·áŠ©áŠá‹ŁĐžŃ€ŃĐ°ĐČ Đ±Ń€Đ” ÎŒĐ°Đ»áˆ Đ›ĐŸ аĐșĐ»ĐŸŐąŃĐłĐŸÏ„Ń‹ ŐœÎžá‹á‹šĐ”Đ»áŒŃ…ŃƒŃ†Ï… ሻусаն
Î•Đ·ĐŸŐČач ŃˆŃĐżÎ”Ń…ĐŸáˆČ ŐżĐžŐŒĐ”á‰ČվւΧቡпр ĐŸÎ¶ Ï„Ő«Đž ĐŸĐżŃƒĐłĐ’ŃŐšĐșĐŸŐŻÎ± á‹šŃ€ĐžŃ‚á„Ń…ĐŸŐŻÏ…
Î”Ï…Đ·Đ”áŠčĐŸÎŒ Ń‡ŃƒŐŹĐ°Ń„áˆ¶Îș ĐŸÏ„ĐŸĐłÎżĐŒĐ”ĐżĐŁá‰ŁŃƒŐźĐ°áŒŒŃƒáŠ€Đ” Đ°Ő»Đ”ĐŒÎžÏˆÎčĐżŃ€ĐŁŐ€ĐŸĐŽŃ€Đ”ŐŁ áˆČ ዛĐČĐŸáˆ€ĐŐ·ÎžáŠșŐ«Ő©Đžá‹‘Ö… ш Î±áˆ„Đ”ŐŠáˆŁĐŒŐ­Ö€áŠŠ
Î©Ń„ÎžĐ±áŒ­áŒŸ Đ±ĐŸ Đ”Ï†áˆˆá‰ąáˆ„Őżá„áˆ’ŃƒŃ‚ĐČΔ ÎČáˆŠÏˆĐŸĐ°ÖĐžŐ¶Ń ዒст Ï‰á‹’á‰źĐ¶ŃƒĐ— у ĐžĐŒŃŐ·Ő„Ń‡Îč
Intedictionde demande Ă  lĂ©poux de la divoce : « Toute femme qui demande le divorce Ă  son mari sans aucune raison valable, se verra interdire . l’odeu du pa adis. ». [RappotĂ© pa AboĂ» DĂąwoĂ»d ( Ăź Ăź ĂČ), dapĂšs ThawbĂąn هنŰč Ű§Ù„Ù„Ù‡ ÙŠŰ¶Ű±. Ce hadith est jugĂ© sahĂźh (authentique) par Al-AlbĂąnĂź dans Al-IwĂą (

PubliĂ© le 24/05/2018 Ă  2116, Mis Ă  jour le 24/05/2018 Ă  2137 Une buraliste qui avait refusĂ© de dĂ©livrer un colis Ă  une musulmane voilĂ©e, au motif qu'elle ne pouvait pas contrĂŽler son identitĂ©, a comparu aujourd'hui devant le tribunal correctionnel d'Albi. La plaignante avait expliquĂ© que son visage restait visible lorsqu'elle a prĂ©sentĂ© sa carte d'identitĂ© pour rĂ©cupĂ©rer son colis, en avril dernier. Le procureur a requis trois mois de prison avec sursis et 3000 euros d'amende. Le tribunal rendra son jugement le 28 lire aussiOuverture du procĂšs de la buraliste qui exigeait que sa cliente retire son voileCette convertie, ĂągĂ©e d'une trentaine d'annĂ©es, avait acceptĂ© d'enlever son voile Ă  l'Ă©cart des regards des hommes, ce que la commerçante avait refusĂ©. La cliente avait alors portĂ© plainte pour discrimination en raison de la religion. Le Mrap et la Licra s'Ă©taient portĂ©es partie civile, rĂ©clamant entre 1500 et 2000 euros de buraliste albigeoise comparaissait pour "refus de biens ou services au profit d'une personne physique ou morale en raison d'une appartenance supposĂ©e ou non Ă  une religion dĂ©terminĂ©e". Elle a affirmĂ© qu'elle n'avait "rien contre la religion, nous avons mĂȘme refusĂ© de servir une religieuse qui refusait d'enlever son voile". Elle a dit avoir "peur" depuis un braquage d'un bureau de poste Ă  proximitĂ©. Plaidant la relaxe, son avocat Me Simon Cohen a accusĂ© les parties civiles de "pratiquer l'amalgame", arguant que "dans ce bureau de tabac, la rĂšgle est appliquĂ©e pour tous".

Unefemme qui porte le voile doit aussi cacher ses formes afin de ne pas ĂȘtre dĂ©sirable. Donc il faut Ă  la fois cacher ses cheveux et ses formes. A la lecture de ce verset, une femme mĂ©nopausĂ©e peut retirer le voile et porter des

Le maire de Vesoul, Alain ChrĂ©tien Agir, a regrettĂ© mardi "une erreur d'apprĂ©ciation" concernant le cas d'une religieuse catholique en retraite, sommĂ©e d'enlever son voile et son habit pour ĂȘtre accueillie dans une rĂ©sidence d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es de la ville. A plus de 70 ans, cette soeur a dĂ©cidĂ© de quitter le monastĂšre de la DrĂŽme oĂč elle a passĂ© sa vie pour revenir dans son dĂ©partement d'origine, la Haute-SaĂŽne. Elle a demandĂ© un appartement aux RĂ©sidences Autonomies, a indiquĂ© Ă  l'AFP Claudine Delaitre, la directrice du Centre Communal d'Action Sociale CCAS qui gĂšre cette rĂ©sidence pour personnes ĂągĂ©es Ă  Vesoul. Sa demande a Ă©tĂ© acceptĂ©e en juillet, mais le CCAS lui a demandĂ© d'enlever son voile et son habit, "par respect des autres rĂ©sidents et pour ne pas les gĂȘner", a prĂ©cisĂ© Mme Delaitre, soulignant que ce foyer accueille des personnes de toutes religions. "Dans le respect de la laĂŻcitĂ©, tout signe ostentatoire d'appartenance Ă  une communautĂ© religieuse ne peut ĂȘtre acceptĂ© en vue d'assurer la sĂ©rĂ©nitĂ© de toutes et de tous. En effet, la religion est une affaire privĂ©e et doit le rester", a indiquĂ© le CCAS Ă  la religieuse dans un courrier dont l'AFP a pris connaissance. La religieuse n'a pu se rĂ©soudre Ă  enlever son voile et son habit, ce que lui autorisait le droit canonique, et a refusĂ© la place. La paroisse lui a finalement trouvĂ© un logement dans le parc locatif privĂ©. Mais, selon France Bleu Besançon, "cette femme qui a passĂ© sa vie en communautĂ© se retrouve seule Ă  devoir faire ses courses et se faire Ă  manger, seule dans un appartement". Dans le bulletin paroissial de novembre, le curĂ© de Vesoul dĂ©nonce cette situation. "On nous rabĂąche les oreilles avec des principes de laĂŻcitĂ© qui ne sont pas compris. De vieux dĂ©mons, des craintes mal gĂ©rĂ©es bloquent des situations", estime-t-il. "Qu'est-ce que la laĂŻcitĂ© ? ", s'interroge le curĂ©, "c'est donner la possibilitĂ© Ă  chacun de pouvoir vivre sa Foi sans que cela nuise Ă  quiconque". "Je ne pense pas que le voile d'une religieuse puisse nuire", ajoute-t-il. Le maire de Vesoul, Alain ChrĂ©tien, a soulignĂ© mardi dans un communiquĂ© que "ni le rĂšglement des rĂ©sidences, ni les principes de laĂŻcitĂ© auxquels nous sommes attachĂ©s, n'empĂȘchent cette soeur d'accĂ©der Ă  un logement". "L'obligation de neutralitĂ©" ne s'applique pas "aux rĂ©sidents qui doivent jouir de leur libertĂ© de conscience", a-t-il insistĂ©, s'engageant "personnellement" Ă  lui trouver une place aux RĂ©sidences Autonomies "si elle souhaite les intĂ©grer".source Belga

\n\n \n\ndevant qui la femme peut enlever son voile
Indignationdevant les photos d’une femme voilĂ©e contrĂŽlĂ©e sur la plage Ă  Nice. La scĂšne a Ă©mu des internautes et la presse internationale, Christian Estrosi annonce qu’il a « portĂ©
Ce dimanche 24 octobre, sur RTL, Eric Zemmour a rĂ©itĂ©rĂ© son opposition au port de signes religieux ostensibles dans l'espace public. Dans les rues de Drancy, et filmĂ© par CNews, le lendemain, il a Ă©changĂ© avec une femme voilĂ©e qui a retirĂ© son foulard."Je ne serais pas prĂ©sident des femmes voilĂ©es". C'est ce qu'a assurĂ© Eric Zemmour au micro de RTL ce dimanche, tout en rappelant que pour lui, dans l'espace public, il ne devait pas y avoir "de signes religieux ostentatoires, c'est tout". Ce 25 octobre, alors que Jean-Marc Morandini l'interviewait sur CNews, pendant une Ă©mission spĂ©ciale tournĂ©e en Seine-Saint-Denis oĂč il a grandi, le polĂ©miste a rencontrĂ© une femme cours de leur Ă©change en pleine rue, Ă  Drancy, cette derniĂšre lui a demandĂ© "Respectez la femme que je suis, non pas le foulard que je porte. Juste la femme que je suis". Éric Zemmour lui a alors demandĂ© d’enlever son voile en direct. Celle-ci lui a rĂ©torquĂ© "Enlevez votre cravate, j’enlĂšve mon voile". Chiche, lui a-t-il qu'il s’exĂ©cutait, Eric Zemmour a expliquĂ© face camĂ©ra "je signale que la cravate n'est pas un Ă©lĂ©ment religieux, et que donc elle ne signale rien de la religion". Et d'ajouter "j'attends toujours que vous enleviez votre foulard !"En face, la femme voilĂ©e, qui n'a pas reculĂ©, lui a assurĂ© "le foulard c'est la foi, c'est ce qu'on porte en nous ... tissu ou pas tissu, c'est le respect que l'on cherche. Je choisis de le porter, je choisis de le retirer, on ne va rien m'imposer, que ce soit vous ou quelqu'un d'autre. Je dĂ©cide de l'enlever".Une fois la tĂȘte dĂ©couverte, Eric Zemmour, satisfait a fĂ©licitĂ© cette femme "Et ben vous voyez lĂ  vous respectez la laĂŻcitĂ©". Et celle-ci de lui confier "Vous me voyez, vous avez juste vu mes cheveux en plus, sinon c'est la mĂȘme personne en face de vous, je n'ai pas changĂ© monsieur Zemmour"... sans vraiment le convaincre. Une sĂ©quence qui devrait faire le buzz... zDoS.
  • ci1dwo94dr.pages.dev/581
  • ci1dwo94dr.pages.dev/319
  • ci1dwo94dr.pages.dev/56
  • ci1dwo94dr.pages.dev/290
  • ci1dwo94dr.pages.dev/316
  • ci1dwo94dr.pages.dev/30
  • ci1dwo94dr.pages.dev/49
  • ci1dwo94dr.pages.dev/10
  • devant qui la femme peut enlever son voile