Volen L39 Reims > 2400 euros. Vol en L39 La Roche sur Yon > 2499 euros. Vol acrobatique en Mig29 > 11500 euros. Vol supersonique en MiG29 > 13500 euros. Vol stratosphérique en MiG29 > 16500 euros. Attention, les prix des vols en MiG29 sont sujets à modification en 2018. Nous sommes en attente des prix des vols en avion de chasse sur la Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des définitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois être présentes pour le mot à deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de découvrir la solution complète de Codycross. Voici le mot à trouver pour la définition "Jadis chassé pour son ambre gris" groupe 355 – grille n°1 cachalot Une fois ce nouveau mot deviné, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la même grille en cliquant ici. 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Even if the enemy began chasing, it was fast enough to shake them. Chaque fois qu'un véhicule, une motocyclette ou un camion s'aventurait sur cette route, l'ennemi le prenait en chasse et lui réservait une copieuse mitraille. Each time a vehicle, motor bike, or truck went along this road the Germans would start to chase it with shell after shell. Parti 5e, Adrien dépassait un à un ses adversaires et prenait en chasse le premier, à 2' devant lui. Starting 5th, Adrien passed his opponents one by one and started hunting down the leader, 2' ahead of him. Other results La chasse de Mark Chase prenait fin. Chelsea travaillait sous les ordres d'un cruel vice-roi qui prenait du plaisir à chasser les gens. Chelsea worked under a cruel viceroy who took joy out of hunting people. Par ailleurs, la Norvège avait apporté la preuve que les précautions qu'elle prenait pour la chasse au phoque dans ses eaux valait bien celles qu'elle prenait pour l'abattage de son bétail. In addition, Norway had demonstrated that humane harvesting methods used in Norwegian seal hunting compared favourably to those used on domestic livestock. J'ai toujours craint, et je l'ai dit au tout début, que cela se transforme en chasse aux sorcières partisane, et c'était d'ailleurs le cas par moments; à d'autres moments, cela prenait des allures de cirque politique. I was always fearful and said from the very beginning that I thought this was going to turn into a political partisan witch hunt, which, at times, it certainly did, and at other times appeared to be a bit of a political circus. Le document prenait en compte les renseignements reçus jusqu'au 21 avril 2017. The document had taken account of information received up to 21 April 2017. Cette mesure transitoire prenait en compte la différence de capacité entre soumissionnaires nationaux et étrangers. It was an interim measure that took account of the difference in the capacity between domestic and foreign bidders. Au lancement, le service prenait en charge 6 devises. At launch, the service supported 6 currencies. La proposition du Président prenait en considération un certain nombre de points que le Mexique avait mentionnés. The Chairman's proposal took into consideration a number of points Mexico had made. Sa délégation souhaitait présenter une proposition qui prenait en considération les aspects de la diversité biologique. Her delegation would like to submit a proposal considering biodiversity aspects. Il prenait en compte, les moindres détails. He gave attention to the smallest detail. Elle prenait en considération les progrès scientifiques ainsi que les recommandations de l'OIE. It took into account scientific advances as well as OIE recommendations. Le voyage de Bath à Newbury prenait en moyenne trois jours et demi. The journey from Bath to Newbury took an average of three and a half days. L'organisation prenait en même temps des mesures pour rationaliser les dépenses d'administration. At the same time, the organization was taking steps to improve efficiencies related to administrative costs. Fait plus important encore, la proposition prenait en considération les ressources existantes du Secrétariat. More importantly, the proposal took into consideration the existing resources of the Secretariat. Ensuite, la proposition prenait en considération les problèmes possibles en matière de ressources du Secrétariat. Secondly, the proposal took into consideration the possible resource constraints of the Secretariat. En 1988, André prenait en charge le bureau de Corpav Québec. In 1988, André took over the Corpav Quebec office. Dans les versions précédentes, Java PPL prenait en charge uniquement les documents PDF. In previous releases, Java PPL supported only PDF documents. No results found for this meaning. Results 2581. Exact 3. Elapsed time 862 ms. 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Jadischassé pour son ambre gris Solution est: C A C H A L O T « Précédent Tout Grille 1 Solution Suivant » Sur CodyCross. CodyCross est un célèbre jeu nouvellement publié développé par Fanatee. Il a beaucoup de mots croisés divisés en différents mondes et groupes. Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 grille chacun. Certains des mondes sont: planète Terre,
Patrimoine Expos, Fêtes Richesses du patrimoine de France manifestations historiques, patrimoniales, gastronomiques. Expositions et fêtes Histoire, patrimoine et gastronomie La châsse d’Ambazac est un chef-d’œuvre conçu entre 1180 et 1200. Elle abrite les reliques d’Etienne de Muret, ermite limousin fondateur de l’Ordre de Grandmont, lequel connut un important rayonnement durant sept siècles, partout en France, et à un degré moindre en Angleterre et en Espagne. Elle suscita évidemment maintes convoitises et fut de fait dérobée par un gang auvergnat le 12 septembre 1907, avant d’être rapidement retrouvée et rendue aux Ambazacois. Mais l’affaire fit grand bruit à l’époque. La presse nationale et même internationale en parla, une revue de music-hall sur ce thème connut un grand succès à Limoges, le législateur en profita pour se pencher sur la protection du patrimoine religieux. Maurice Leblanc lui-même y fit allusion dans une aventure d’Arsène Lupin L’aiguille creuse parue en 1919. Châsse de Saint-Etienne de Muret, à Ambazac Haute-Vienne, Limousin C’est cette histoire que l’on pourra découvrir en détail dans une exposition baptisée Main basse sur la châsse d’Ambazac », du 18 septembre au 31 décembre, à l’Espace Izis et à l’église d’Ambazac. Concepteurs de l’évènement, les historiens limougeauds Philippe Grandcoing et Vincent Brousse qui préparent un ouvrage sur le sujet, à paraître en 2016 aux Ardents Editeurs ont réussi à dénicher nombre de documents liés à cette affaire, dont certains n’ont jamais été dévoilés. Notre but est de montrer les nombreuses ramifications de cette histoire, avec notamment ses aspects politiques et médiatiques. Nous avons aussi voulu montrer que la culture populaire s’en était emparée », soulignent les deux historiens. Rappelons que ladite châsse est toujours visible dans l’église d’Ambazac, évidemment protégée. Informations pratiques Conférence le dimanche 20 septembre à 15 heures, Vincent Brousse et Philippe Grandcoing donneront une conférence sur cette affaire, à la bibliothèque d’Ambazac. Expo du 18 septembre au 31 décembre 2015, à l’Espace Izis d’Ambazac, 5, avenue de la Libération au sein du musée de minéralogie, au centre-bourg, du mardi au samedi de 14 h à 17 h entrée gratuite, et à l’église d’Ambazac tous les jours. Renseignements Espace Izis, ; mairie, Le Populaire du Centre Accédez à l’article source
Jadischassé pour son ambre gris. La solution à ce niveau: c a c h a l o t. ( 160 votes, moyenne: 3,40 hors de 5 ) Revenir à la liste des niveaux.
Ah , ça m'est arrivé en 1992 Mais un peu involontairement je roulais à l'époque en Samba Rallye je revenais chez moi vers 22 h sur le ring de Charleroi , je n'avais pas l'impression de rouler spécialement vite , mais au dessus des limites ça c'est sûr , y avait pas grand monde sur le ring je sort du ring et prend les quais et c'est là que je vois des gyrophares arriver dérriére moi , qui venais de m'arréter simplement au stop , ce n'est que lorsque je les ai vu descendre de leur Volvo 343 que j'ai enfin compris que c'est à moi qu'ils en avaient " ah ben dites , vous roulez toujours comme ça vous ? c'est pas un circuit le ring ... " " ah , tiens , je roulais vite ? je veux bien vous croire , si vous le dites ... " " c'est simple , on arrivait pas à vous suivre , tout le ring on vous à suivi , puis perdu ... et heureusement retrouvé ici ... allez en avant , contrôle complet .. " " ben , heureusement je suis un peu maniaque de ce coté , j'avais tout , bien en ordre , jusqu'à la bonne date sur l'extincteur ..." au moment de controler le permis , le flic vois ma licence pilote ASAF et me dis " mefiez vous , sans permis , plus de licence .... " mais finalement aprés avoir tout controlé et m'avoir bien enguirlandé , ils ont conclu " bon , on ne dresse pas PV cette fois puisqu'on n'a pas de compteur étalonné , mais molo hien à l'avenir " " oui oui monsieur l'agent ..." en fait il n'y avait pas de " poursuite" puisque sur le ring , ils n'avient pas allumé de gyrophares , pas du tout de délit de fuite , ça , de toute façon , je n'aurais pas joué à ça .... mais bien un semmage involontaire de Volvo 343 par ma Samba Rallye qui roulait pourtant pas si vite ... PS j'ai aucun à priori contre les 343 , j'en ai d'ailleurs conseillé une à ma belle soeur , qui roule toujours . Voicitoutes les solution Jadis, carosse que l'on prenait en ville. CodyCross est un jeu addictif développé par Fanatee. Êtes-vous à la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau logique passionnante? Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont: la planète Terre, sous la mer, les
Publié le 20/09/2004 à 1108 Quatre individus ont agi très rapidement samedi à l'heure de fermeture de deux magasins de vêtements. Cette équipe circulait à bord d'une puissante BMW dérobée lors d'un car-jacking la semaine dernière. À Colomiers, ils ont pénétré dans un magasin de prêt-à-porter et ont fait main basse sur de nombreux jeans et polos de marque Levis, Blanco. Alors que des équipages de police fonçaient sur le secteur, la bande repassait à l'attaque à Cugnaux, dans un grand magasin. Les visages toujours dissimulés par des foulards, ces voleurs se sont précipités sur les jeans avant de repartir les bras très chargés. Le personnel n'a même pas eu le temps de réagir. En revanche, une surprise attendait cette bande. Des patrouilles de police tournaient en effet autour du Mirail et elles ont vu arriver la BMW, immédiatement prise en chasse. La course-poursuite a été courte puisque les voleurs ont préféré abandonner voiture et butin cheminement Edgard-Varèse, dans le quartier de La Reynerie. Des policiers les ont même poursuivis dans les coursives des immeubles mais sans réussir à les interpeller.

Ladémarche varie si votre permis de chasser a été délivré par l'Office français de la biodiversité (OFB) ou par une préfecture. L'OFB remplace l'Office national de la

Ayant découvert récemment chez un bouquiniste bisontin un exemplaire du magnifique ouvrage de Roland Tessier Le Bar de l’Escadrille », rapportant la situation et l’esprit de notre aviation de chasse durant les sombres années 39/40, j’ai eu envie de raconter, en une sorte de clin d’œil à mes frères d’armes … d’une époque plus récente et avec un brin d’auto dérision, quelques péripéties opérationnelles qui, à l’heure des drones de combat pilotés à des milliers de kilomètres du théâtre d’opérations, pourront sembler futiles aux plus jeunes d’entre nous.…Les faits relatés sont réels. Ils eurent lieu au printemps 79 dans une contrée exotique où nous nous retrouvâmes plongés, officiers ou sous officiers, pilotes, mécaniciens, basiers, loin de la Lorraine et de nos foyers, dans un quotidien désordonné pour ne pas dire un peu chaotique. Et ceci Pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires, l’observation des lois et le succès des armes de la France» Fermons le fiction. Nulle bravoure, ni exploit ou quelconque fait d’armes dans ces lignes. Simplement, à partir de souvenirs et de documents personnels, un témoignage sur la vie chahutée de quelques pilotes et mécanos confrontés à la gesticulation politico-militaire de la fin des années 70 en années auparavant, pour la plupart d’entre-nous, nous avions choisi la 11ème EC. L’avion était prestigieux le premier chasseur supersonique en palier, jadis intégré aux forces de l’OTAN, pour certains ravitaillables en vol et aptes à la mission de dissuasion nucléaire. Un des acteurs de la guerre du Vietnam…Quittant le sympathique Mystère IV sous le soleil arcachonnais et arrivant à Toul en août 75 dans le brouillard lorrain, le premier contact avec le monstre fut impressionnant. Sa stature physique, amplifiée par les histoires des anciens, le rendait effrayant et il paraissait quasiment indomptable pour un jeune pilote de chasse sortant d’ lâcher restait fois acquis, il demeura mémorable pour bon nombre d’entre nous. F100 2-11 au roulageMais rapidement, en métropole, le vénérable F100 dut laisser la place à un successeur qui tout d’abord suscita au sein de la 11ème EC une certaine défiance pour ne pas dire une méfiance certaine…Et du statut de pilote d’ avion d’homme » nous dûmes passer sous les fourches caudines de l’escadre bragarde pour obtenir celui de pilote de pour notre escadre touloise, changer d’avion ne signifiait pas changer de mission. La mission d’intervention extérieure prit pour nous toute sa dimension car l’avion, conçu dés son origine pour l’appui tactique et apte au ravitaillement en vol, était l’outil idéal pour aller défendre … les intérêts français à l’autre bout du allions écrire le début de sa glorieuse Jaguar même s’il tenait la PC sur freins contrairement au F 100 !… » ou s’il décollait parce que la terre était ronde » allait sortir ses griffes et montrer ses crocs pendant les trois décennies qui cours de ces multiples détam », nous fûmes vaillamment épaulés par les dits bragards » d’abord en groupe mixte de pilotes 7ème EC/11ème EC puis, plus tard, en escadron constitué de la 7 ou de la 11. Ils délaissèrent, non sans un certain plaisir, l’étroit bunker de leur astreinte nucléaire pour venir survoler avec nous les immensités leurs combinaisons de vol, les pilotes y arborèrent indifféremment le Corbac et le Renard du 2/11*, le Casque de Bayard du 1/7, le Masque de la Comédie du 1/11 ou encore le Chardon de Lorraine du 3/7 sans oublier bien sûr le Chat très coquin… et le Serpent très venimeux… du 3/11… * lire à ce sujet le savoureux Plein badin pour badineries à l’escadron de chasse 2/11 Vosges » écrit et illustré par J Ribaillier, M Dutrey et JM Maujean. Aux éditions » 123, boulevard Grenelle 75015 ParisDepuis cette époque exaltante, le Jaguar a été à son tour détrôné par un avion aux capacités fantastiques et multiples. Ce dernier porte désormais sur sa dérive aux protubérances secrètes, certains de ces prestigieux insignes d’escadrons aujourd’hui dissous mais dont les traditions sont fidèlement reprises par des pilotes qui le font voler avec brio et qui ont l’âge de nos et l’engagement, quoi de plus efficace… pour tenter de repousser indéfiniment la prophétie de Michel Foucault Alors on peut bien parier que l’homme s’effacerait comme à la limite de la mer un visage de sable… » ?Donc, avec en fond sonore le célèbre morceau musical Staying Alive » qui animait toutes les soirées de l’époque, venons en aux faits…Jaguar en ravitaillementNous sommes le 10 février 1979. La veille, nous avions quitté Toul par voie routière et profité de la soirée autour d’une table parisienne sympathique, sachant que les jours prochains n’allaient pas être spécialement gastronomiques même si les opérations sur place restaient calmes depuis plusieurs semaines et nous laissaient ainsi le loisir de profiter des quelques bons restaurants locaux. Désormais la routine s’était installée et les relèves vers Dakar ou N’Djamena se faisaient par équipes constituées pilotes et mécanos via le transport aérien militaire et non plus sur coup de sifflet individuel » en Jaguar ou en C135, procédure qui avait eu la faveur du commandement au cours des premiers mois d’ une courte nuit à la BTA base de transit Air de Balard, un décollage du Bourget vers 8h00, nous faisons une escale technique de 2h30 à Tunis les DC6 commencent à vieillir. Les autorités aéroportuaires nous y tiennent à l’écart des autres passagers même en tenue civile, il est difficile de passer incognito avec un avion à cocardes françaises sur le tarmac…. DC6Cela nous laisse le temps de réfléchir à un évènement survenu la veille au restaurant lors du règlement de la facture. Qui a omis de régler sa part parmi nous six ? Le fait est qu’au final nous avons du payer chacun le sixième de la part manquante même persuadé d’avoir payé notre écot… Cela demeurera un mystère. Mais ce fut sûrement le présage que rien n’allait se dérouler comme prévu. Après 6h45 de vol, nous arrivons à N’Djamena. L’accueil que nous réserve l’équipe descendante » sur le parking est triomphal. On sait ce que l’on quitte…Nous voici de nouveau sur la terre tchadienne, que, pour certains d’entre nous, nous avons laissée il y a quelques semaines à reprenant le manifeste passagers, voici les nouveaux arrivants pilotesLa compo de l’équipeLa journée a été longue et chaude. La nuit sous moustiquaire le sera lendemain, journée de prise de marques avec le briefing du chef descendant le Cdt Sanchez, notre ancien commandant d’escadron sur la situation politique au Tchad, les consignes opérationnelles, le niveau de sureté et de sécurité en prenons en compte la nouvelle paillotte OPS. Que ne font pas nos amis commissaires pour nous rendre le séjour agréable Babyfoot, table de jeu, réfrigérateur, etc., etc. ?!… Il est heureux que l’expérience précédente du Ball-trap », bien qu’assez ludique, n’ait pas été poursuivie, au titre de la sécurité individuelle ! Un fusil de chasse entre les mains d’un pilote n’est pas toujours très rassurant, ce dernier fût-il de chasse ! … Expérience vécue quelques mois auparavant Nous voici au Tchad pour un mois et demi. Autant organiser les temps libres pendant la journée, même si le soir la Gala a le goût du bonheur… » et que, d’entrée grand seigneur, je paie la première bouteille de whisky en ville dans un night club bien fréquenté … qui, profitant de l’accalmie actuelle, a rouvert ses portes au grand bonheur que du bonheur au Tchad ! des expatriés et barbouzes de toutes nationalités. Nous faisons preuve de modération …Ce ne sera pas la dernière, pensons nous…C’est le jour d’après, le mardi 12 février, que les choses se gâtent. Profitant de la fraîcheur toute relative que notre destrier apprécie particulièrement au décollage, notre chef s’est remis en vol avec Michel pour une RAV vol de reconnaissance de routine …c’est d’ailleurs parfois au retour de tels vols que les mécaniciens constatent des impacts de petit calibre sur les avions !. Lissonde et Debernardi en ont profité pour faire une balade … en Atlantic. Il est toujours intéressant de voir travailler un équipage rompu au guidage de nos chasseurs sur un objectif. Certes notre calculateur de navigation est une aide précieuse dans un environnement cartographique européen mais, au dessus du désert, pour se recaler et trouver une Land Rover à l’ombre d’un kéké, il en va différemment *. *Seuls les Jaguar anglais étaient équipés à cette époque là d’une centrale à inertie, beaucoup plus précise et fiable que notre calculateur Doppler mais dont l’alignement nécessitait une procédure relativement lourde. Cependant, sur les chaudes terres africaines, nous enviions plutôt nos collègues britanniques pour les 800kg de poussée supplémentaire par réacteur dont ils disposaient !…Alors que tout le monde rentre de mission, vers 11h, la situation évolue considérablement et les événements se précipitent. Nous nous retrouvons consignés sur la AD4 Skyreaders de l’armée tchadienne viennent de décoller. De nombreuses fumées noires s’élèvent déjà du centre ville pendant que les Sky » poursuivent leur noria canons et roquettes au dessus des habitations distantes de deux ou trois kilomètres de nos alvéoles merlonnés. Je songe que ma bouteille de whisky à peine entamée doit être sous les décombres… N’Djamena le parking Atlantic, AD4, JaguarAD4 TchadienVers 16h, les Transall amènent les premiers AML de la Légion Etrangère en provenance d’ sortant du TransallNous passons en alerte en 30mn…pour décoller vers où ?19h. Souper au mess des officiers au son des rafales de kalachnikov et des coups de mortier dans la Nous repassons en alerte 1h. Nous sommes cantonnés à l’infirmerie qui est gardée. La nuit se passera, toujours en alerte, avec le pistolet MAC 50 sous l’oreiller. Nous avons quelques doutes sur le filtrage effectué à l’entrée de la base par des troupes locales dont la fiabilité reste aléatoire.Le lendemain, mardi 13, après une nuit ponctuée de rafales et d’explosions dans la ville, nous décollons avec Morel pour une RAV Reconnaissance à Vue à proximité de N’ pour donner le change en montrant les griffes » du Jaguar et lancer le signal fort que tout débordement de la part des belligérants vis-à-vis de notre cantonnement se soldera par une intervention militaire française directe ?Les Sky » continuent à pilonner la ville…Nous intuitons » que du coté du Quai d’Orsay et de la rue Saint Dominique, on cogite officier mécanicien, le Cne Jullien, abandonne le confort … de l’hôtel La Tchadienne pour venir bénéficier de la relative sécurité de notre salle d’OPS avec divers barbouzes dont la situation en ville est devenue repas sont désormais pris à l’ordinaire et des familles européennes commencent à affluer sur la base. Nous sommes cantonnés dans nos locaux et occupons notre temps comme nous le pouvons……prêts à dégainer !…Pilotes mercenairesPas de sieste, nous maintenons l’alerte, entretenons nos réflexes au babyfoot et luttons contre toute viscosité mentale en jouant au bridge. La paire Lissonde/Michel s’éclate avec des annonces époustouflantes, mettant à mal la vision du jeu de la paire adverse Morel/Ouvrard. La tension baisse d’un cran à la pétanque où les mécanos sont décidemment imbattables !Un tour sur la base envahie par des ressortissants français et quelques autres… avant d’apprendre que nous servirons désormais de nounous » à tous ces gens là pour la soirée avant qu’ils ne soient rapatriés en France par voie la plupart, ils sont calmes et résignés. Nous allons bavarder avec eux au sujet de la situation en ville et des possibilités d’évacuation pour les rassurer un mécaniciens, sous les ordres du Major Krupa et de l’A/C Moukha, s’occupent avec efficacité et avec un dévouement qui les honore des 800 européens qui se sont réfugiés sur la base, qu’il faut faire manger à l’ordinaire et loger un peu partout dans des conditions pour le moins 21h, on conseille aux gens d’être patients et d’attendre ici en sécurité. Il y a un C135 et un DC10 prévus pour eux mais les tirs qui se poursuivent du coté de l’aéroport civil et à proximité de la tour rendent leur atterrissage avant demain très MAC 50 sous le bras, nous rejoignons notre infirmerie car les barbouzes occupent notre case cette nuit encore…* * Depuis ces jours là, la figure emblématique de l’agent secret qui n’est jamais pris de court et qui loge dans des palaces s’est sérieusement estompée dans mon imagination.Pour les équipiers, celle-ci se résumera à quelques croquis du trajet, des circuits d’arrivée rapidement griffonnés avec mention de quelques fréquences et bien sûr de la plaquette du terrain d’arrivée …Le jeudi 15, après une nuit interrompue à 2h du matin par un véritable feu d’artifice sur la ville, les mécanos découvrent qu’un Jaguar a pris des impacts de balles de petit calibre. Notre salle d’ops est également percée. Sûrement une balle perdue, mais ici tout est possible! Un trou dans la salle d’OPS !A 11h, ordre nous est donné d’évacuer les avions sur faisons rapidement nos sacs qui seront acheminés là bas par Atlantic et nous nous attachons à préparer la mission car, Momo mis à part, personne n’a jamais atterri à un terrain civil international et notre documentation de vol pour la croisière et pour l’arrivée par conditions météo marginales est des plus les équipiers, celle-ci se résumera à quelques croquis du trajet, des circuits d’arrivée rapidement griffonnés avec mention de quelques fréquences et bien sûr de la plaquette du terrain d’arrivée …Le chef décide de faire décoller les 6 avions en snake » à 20 secondes, en espérant que personne ne va faire du tir au pigeon … en bout de piste au mieux avec une kalach au pire avec un missile sur les derniers soucieuxLe décollage a lieu à 14h30. Il fait 37°C. Pas de tir dispositif finit de se rassembler au niveau de croisière à l’aide du Tacan en mode Air/Air et file » sur Libreville…que nous atteignons après 1h50 de l’arrivée, un grain sur la piste et 1000ft de plafond. Nous arrivons sur l’ILS et sur la pointe des pieds … car nous n’avons pas de plan de vol et personne ne nous roulage, le conditionnement crache l’humidité équatoriale dans le cockpit rompant avec la sécheresse tchadienne coupés et sécurités de siège mises en place, nous apprécions l’échelle escamotable qui équipe utilement le Jaguar monoplace pour prendre contact avec le sol gabonais et retrouver nos esprits. Le personnel aéroportuaire converge vers nous un peu surpris par ce déploiement de force minutes plus tard, l’apparition d’uniformes français accompagnés de personnels de l’ambassade nous rassure quelque peu ainsi que la présence d’un contrôleur français travaillant pour le compte de l’ASECNA Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique. Un copain à Momo !…Il faut sécuriser les avions, nous trouver un logement, prévenir le commandement que nous sommes arrivés à bon port à l’époque pas de téléphone satellite et sans le C135 nous ne disposons pas de HF … Finalement la situation se débloque sûrement en très haut lieu… et après quelques tergiversations hôtel Gambas ou base militaire ?.. nous finissons dans les bungalows du mess Kérélé, petit paradis sur terre en bord de plage…où nous serons rejoints peu de temps après par l’équipage du C135 avec pour CDB une figure haute en couleur des péniches » le Cne Pestel. Avec lui, nous pouvons aller au bout du monde ! Il l’a prouvé en Mauritanie…Les quelques mécanos du détachement venus en Atlantic pour nous assister en premier échelon seront logés au Gambas et ne s’en plaindront pas !… Le mess du Kérélé à Libreville Ouf ! Mes avions sont arrivés à bon port ! Ouf ! Je suis vivant !Pilotes à la plageLe soir, Tricoche, le contrôleur qui nous a accueillis un ancien de Toul nous fait la visite de la ville et de ses lieux d’ certains d’entre nous, après les chaleurs de la journée et les nerfs mis à rude épreuve au cours de ces derniers temps, la soirée s’achève dans une bonne humeur communicative… .Pilotes fatigués après une soirée arrosée…mais le retour aux bungalows s’avère être une difficile navigation !Le lendemain, 16 février, venus accueillir les mécanos à leur descente du Transall, les Cne Morel et Ouvrard se font mettre au garde à vous » sur le tarmac par un officier gabonais qu’ils ont omis de saluer. A notre corps défendant, on ne saluait pas à cette époque sans couvre chef, mais nous n’étions pas trop en position d’argumenter face à un Commandant Major très irrité qui, de plus, était sur ses terres que nous devions fouler avec diplomatie.Pilotes au garde à vousNous sommes en alerte à 1h sans aucun moyen de communication si ce n’est par estafette, ni aucun moyen de transport pour aller à l’ nous installe finalement dans une salle qualifiée de salle d’ops » chez l’armée de l’air gabonaise sur l’aéroport. Nous y préparons avec les moyens du bord et l’équipage du ravitailleur une mission d’appui feu ? à 2 avions sur le Tchad plus de 1000 NM, sûrement un record !….La plaisanterie dure deux heures puis nous retournons définitivement à 17 de week end pour les braves. Nous sommes en alerte à 1 h. Mais plus de tentative de record en vue. La journée se termine au restaurant de l’Intercontinental avec Lissonde, Michel, Bébert et Joseph, le barbouze de N’ Djamena qui a réussi à se faire pousser vers Libreville par quel moyen ?Quelques passes de Blackjack » au casino de l’hôtel, ce qui nous donne l’occasion d’améliorer notre anglais car le personnel y est exclusivement britannique et …féminin. Nous apprenons qu’il est formé à Port Gentil, la ville de notre aérodrome de dégagement situé plus au sud et pratiquement sur l’ terminons la soirée au Sunset, une boite en vogue de 18 avions en alerte à 1 h. On ne sait trop pourquoi et pour quelle sortie en voilier du club nautique se solde par un retour à la rame de l’équipage, plus habitué au vol en patrouille qu’aux manœuvres sophistiquées de la marine à voile. Membres d’équipage Lissonde, Michel, Ouvrard. Deux capitaines de trop pour un bateau fût il une Caravelle » de 5 m de long !Le soir, nous participons à une manip … organisée par Momo chez des civils en poste au Gabon en présence du LCL Courteille l’ancien commandant du 1/11 pour son dernier jour de détachement comme Adjoint Air à Libreville, heureux de retrouver des anciens du F 100. Billy » Lissonde reste de permanence pour soigner ses coups de soleil de la sortie en 19 à 1 amis de la veille viennent voir les Jaguar de plus midi, le team ops Lissonde/ Michel lance un défi au team technique Bouaniche/ Aimable au défi est de taille et même l’excuse menée au bout » ne suffira pas à nos courageux pilotes pour venir à bout de nos indestructibles mécanos aussi à l’aise sur une aile d’avion en plein cagnard qu’à une table de tripot! Avec le départ de Courteille, notre chef Pecc » devient le grand chef Air » à Libreville. Honneur à lui !Pilote CHEF !Mardi 20 à 1 le président gabonais arrivant de France avec son B 747 et diplomatie obligeant, nous décollons pour aller l’intercepter et l’escorter précédés par les Fouga de la garde présidentielle » jusqu’à ce qu’il touche la piste de Libreville…Peccavy, Michel, Morel, Ouvrard escortant le président Bongo…Remettant les gaz, nous en profitons pour aller franchir l’équateur quelques miles nautiques plus au sud, saluant Neptune d’un tonneau avant d’aller fêter dignement l’évènement à soir là, selon de nouvelles consignes venues d’on ne sait où, nous devons tenir le poste d’Officier de Permanence Opérationnelle au Camp De Gaulle Armée de Terre. Ce sera l’unique fois et le rédacteur de ces lignes, l’unique impétrant…Mercredi 21 févrierProfitant des retombées diplomatiques de la veille, Lissonde passe l’équateur en Puma pour aller visiter la réserve de chasse présidentielle…Equateur = champagne !Vers midi, atterrissages de deux Jaguar en provenance de Dakar avec Vergnères, Deltrieu, Estrugau et Ruffray pour la relève avions. L’arrivée de nouvelles têtes, avec le courrier et les nouvelles du pays … constituent un des moments les plus appréciés de tous les détachements ! Sur le plan technique, la disponibilité remonte en même temps que le soirée ne s’éternise pas car les mêmes pilotes repartent le lendemain pour le convoyage retour, les uns en Jaguar, les autres en C 22 févrierAprès le départ des convoyeurs, la dispo avions est nous est donné de remonter les six avions le lendemain à N’ Djamena vers soirée à l’Intercontinental où l’un d’entre nous son nom restera secret ! a découvert le moyen de faire du sport tout en jouant à la roulette selon une martingale savamment mise au point pendant la journée à Kérélé …Après deux heures de cette activité nous sommes physiquement et financièrement exténués par deux heures de roulette Et coup de génie ou…de chance, l’inventeur de la dite martingale, voyant notre mise fondre comme neige au soleil nous sommes à l’équateur !… décide de miser les quelques francs CF restants pour le panache !… sur un numéro… qui sort et nous rapporte 36 fois la mise …La cagnotte de départ est sauve. Nous quitterons le Gabon, la tête haute !Vendredi 23 févrierMission prévue départ en basse altitude au dessus du Gabon le persil » où une éjection n’est pas recommandée…, passage de l’équateur, ravitaillement sur le trajet vers N’ Djamena et de Peccavy, Michel, Morel et et Ouvrard restent au sol. Problème électrique sur l’un des avions. Problème de masque 02 sur l’autre. Patrouille indissociable…Samedi 24 févrierLe détachement est donc scindé en deux avec les deux tiers des effectifs pilotes et avions au Tchad et le reste à Libreville avec les problèmes techniques et logistiques qui s’en soirée de plus à Libreville mais depuis quinze jours nous sommes habitués aux incertitudes et avons appris à gérer notre temps où que nous la vie à LibrevilleL’officier mécano est quant à lui mis à rude épreuve en matière de stress et d’organisation car il faut gérer une logistique de loin sans avoir des moyens de liaison souples et efficaces. Dimanche 25 févrierAprès avoir récupéré un masque O2 et l’avion réparé, Lissonde et Ouvrard remontent sur N’Djamena avec le ravitailleur ce qui leur permet d’arriver en basse altitude sur le Tchad, après avoir fait un détour et survolé de vieux amis rencontrés quelques mois auparavant, les éléphants de Wasa, réserve située au Cameroun et que nous avions visitée jadis en 4X4 une manip complexe magnifiquement organisée par Deltrieu à l’époque !….Soirée localeLe détachement se retrouve de nouveau au complet à N’Djamena et loge désormais à la Tchadienne », un hôtel dont le confort et l’éclat ont subi incontestablement l’outrage des années depuis les temps anciens de la colonisation française…et qui sert désormais de base avancée à une population camerounaise très féminisée et très francophile…La piscine dont le système d’épuration a vieilli également, a pris une couleur verdâtre guère engageante et surtout les pilotes français y ont un contentieux pour y avoir poussé tout habillé mais, à leur décharge, ils ignoraient l’identité du lecteur de journal flânant au bord de l’eau l’ambassadeur de Suisse dont la neutralité bienveillante fut ainsi outragée… Lundi 26 févrierMorel et Ouvrard décollent pour une RAV sans aucun objectif particulier si ce n’est de consommer les dernières gouttes de carburant sur la base tchadienne et de montrer la présence des Jaguar toujours et Debernardi assurent une mission d’OGT, histoire de sortir de la routine….Mardi 27 févrierPas de vol car il n’y a plus de pétrole. Les avions dont la disponibilité est optimale restent au parking. Les pilotes et mécanos s’occupent comme ils le peuvent au Saho La Tchadienne organisant des parties de blackjack qui permettent de remonter la caisse 28 février fin du mois, ce n’est pas une année bissextile !…Pas de vol. Echecs et bridge toute la journéeJeudi 1er MarsMission OGT pour Lissonde et fait, il ne reste que 5 jours de carburant sur N’Djamena qu’il faut conserver au prétexte de coup de feu » que nous souhaitons à vrai dire mais qui n’arrivera pas. Le bac qui assure la liaison fluviale entre la ville et le Cameroun est inutilisable et l’approvisionnement de la ville aléatoire. Par contre, il n’y a aucune restriction au mess. Messieurs les commissaires, chapeau bas !Il nous reste 27 jours de détachement…Vendredi 2 marsMichel et Lissonde guidage AtlanticMorel et Ouvrard OGTHistoire de maintenir notre moral et de consommer avec parcimonie les dernières gouttes de pétrole sur la base chef, lui, a fini par succomber aux affres du tourisme africain et récupère dans sa chambre…Pilote CHEF victime du tourisme AfricainBrusquement à 16h45, nous passons en alerte en 17h15 on nous “scramble” avec Morel pour une reconnaissance sur Massaguet située à l’est de la capitale tchadienne pour quelques dizaines de nautiques. La nuit est proche et nous ne tardons pas à rentrer, sans avoir rien vu lors de ce vol, mais profitant encore de la fin du jour car le balisage nocturne de la piste n’est pas avons-nous encore volé pour manifester notre présence !…Samedi 3 marsL’agitation semble reprendre sur N’ avions sont mis en alerte en 15 mn puis en chef n’écoutant que son devoir revient à la tête de ses avions Peccavy, Michel et Morel sont déclenchés vers 10h15 avec le bingo vert » autorisation de tir à vue mais reviennent sans avoir vu quoi que ce 4 marsPas de vol prévu mais nous sommes tous en alerte à 1h pour caisse escadrille remonte au blackjack et nous préparons nos valises pour un départ rapide…Nous commençons à être rompus à cet gars ne sera pas surpris cette fois;…Lundi 5 marsLe départ est confirmé car les avions sont très exposés au sol et avec la pénurie de carburant, ils ne sont plus de beaucoup d’utilité au vers 10h de 4 avions vers Libreville Peccavy, Morel, Lissonde et leader semble pressé de retrouver des cieux plus cléments et à 0 .9 de mach, ça laisse peu de marge aux n°3 et n°4 …Mais finalement les quatre avions finissent par se rassembler quelque part au dessus du Cameroun et arriveront à Libreville sans encombre à Debernardi, en panne hydraulique il y a des jours sans !… finira par décoller avec Michel. Ils rejoindront le Gabon vers Adj Bouaniche et votre équipe de mécanos ! Vous aurez toujours su être là au bon moment pour que nous puissions prendre l’air quand ça effet ca chauffe à N’Djamena; seulement cinq mécanos pourront nous rejoindre le soir pour prendre soin de nos destriers avec simplement leur propre caisse à majorité de leurs effectifs arrivera avec du matériel le lendemain soir vers 20h. Le Cne Jullien sera obligé, malgré lui, d’en laisser une poignée au Tchad, pour assurer la protection des locaux et du matériel technique plus lourd, dans des conditions extrêmement exposées.….Nous allons séjourner ainsi à Libreville jusquau 12 mars, notre temps étant partagé entre les tenues d’alerte, quelques vols locaux d’entrainement au dessus de la forêt équatoriale, d’autres plus lointains vers le Tchad mais aussi la planche à voile, le bridge, l’Intercontinental, le Sunset…Compagnon de plage au KéréléMardi 13 marsEnfin, après cette semaine équatoriale », la rentrée … se déclenche de manière un peu abrupte et matinale pour certains… Pilotes de retour aux affairesLe détachement se compose maintenant de 3 avions à N’Djamena Peccavy, Debernardi et Lissonde et des 3 autres à Libreville Morel, Michel, Ouvrard.Quelques jours plus tard, les 3 avions de Libreville, viennent faire une mission de reconnaissance vers le Tchad en laissant au passage Michel qui se pose à N et Ouvrard retournent à Libreville….Une longue mission !Quand 2 pilotes se sentent solidaires… Juju » notre officier mécanicien remonte à son tour au Tchad laissant la responsabilité de la mécanique à 17 marsA Libreville 2 avions dispos, 2 pilotes dispos, 8 mécanos dispos. Mais aussi du carburant !Nous sommes en alerte à N’Djamena, la vie reprend tranquillement. Les pilotes sont protégés et logent maintenant sur la base dans les bâtiments du LC2 en cours de réfection. Ce qui leur vaut quelques visites inattendues pendant leur sieste…Il est vrai que les ouvertures pour placer les climatiseurs ont été prévues très larges…Pilote CHEF , combat inégal avec un serpent …Qui a le plus peur ? Le chef ? Non, l’intrus, car il finira dans la casserole d’une famille tchadienne… ! Enfin, le 20 mars, les 2 derniers avions de Libreville remontent définitivement sur le aurons encore une grande semaine d’inactivité aérienne avant la relève à N’ Djamena redevenue plus occupons notre temps à faire du sport en attendant notre retour en 27, c’est à notre tour d’accueillir la garde montante … à sa descente d’avion. Pour certains, ça aura été le dernier séjour au Tchad… notamment pour le rédacteur de ces lignes qui auront été écrites avec une pensée spéciale pour son ami B Lissonde mort en SAC trois ans plus tard à Libreville, pour Jullien et Bouaniche aujourd’hui disparus…A tous ceux du 2/11 qui participèrent à ces évènements en Afrique, je voudrais témoigner de mon profond respect, de ma sincère admiration et de mon amitié toute suis fier d’y avoir porté l’uniforme de l’Armée de l’Air à vos cotés. Philippe OUVRARD Pilote de l’EC 02/11 BNl0mE.
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